Raid du Bugey le 5 septembre: dur, dur !!!!!!!!!!!!!

Dossard 31, comme en 2008.

L’an passé je ne l’avais pas fait parce que c’était le même jour que la Vercors-Drôme.

J’avais été retirer dossard, puce et plaque de cadre le samedi après-midi, en cadeau, comme chaque année, une bouteille de vin blanc du Bugey (je le jure, je n’en ai pas encore bu !!!!!!).

J’arrive un peu avant 8H00, je rencontre Jean-Christophe et son ami Cédric, puis je vois mon collègue Bruno qui vient pour faire le 100 et enfin Michel MM’S et Laurent Provence cyclosport  en Dauphiné dont j’ai le plaisir de faire connaissance.

Après un rapide tour de chauffe dans Lagnieu, je me place dans le SAS de départ avec Michel, nous discutons avant le top de départ.

Départ à 8H30 et quelques, peloton groupé (sauf un concurrent qui a quelques velléités à l’avant) roulant tranquillement dans la plaine le long du Rhône jusqu’au pied de la première bosse à SERRIERES-DE-BRIORD, pas de souci pour suivre.

Là c’est autre chose, il y en rapidement partout.

Je suis à l’arrière, et là je m’en doutais.

Je monte à mon train, je comprends rapidement que les 3 dernières semaines sans vélo de route vont être préjudiciables.

Mais qu’importe : objectif finir.

Dans la partie vallonnée jusqu’à LHUIS je roule avec un retraité d’une filiale de ma société, implantée dans le Nord. Il vient d’Avesmes.

Nous voyons passer le premier peloton du 100, il nous enrhume, puis un deuxième dans lequel se trouve mon collègue Bruno.

Après LHUIS un concurrent du 140 revient de l’arrière, nous attaquons la montée vers le col des Fosses et le lac d’Ambléon. Je reste seul.

Après la descente je reviens sur ce dernier, il s’agit d’Alain Genevois du club de Tullins de jef38 et nous décidons de rouler ensemble.

Nous arrivons, après avoir doublé un concurrent qui ne semble pas au mieux, au premier ravitaillement solide de CONTREVOZ où nous retrouvons le nordiste, qui repart avant nous.

Dans la montée vers ORDONNAZ, je me retrouve rapidement à nouveau seul.

Descente rapide vers CONAND, au ravitaillement, où il n’y a presque plus rien à manger, je retrouve Alain.

Nous attaquons alors les 9 kms d’ascension pour atteindre le col de Portes.

C’est de plus en plus dur, je suis scotché à la route. Alain s’en va, je ne le reverrais pas.

La voiture balai me rattrape, bien que je ne sois pas hors délai, j’arrive enfin au sommet.

Je me lâche dans la longue descente de 11 kms pour atteindre SERRIERES-DE-BRIORD, où je prends la route du retour, vent de nord très sensible et désagréable, surtout quand on est pas au mieux, en plein nez.

Dernière difficulté à SAUL-BRENAZ, passages à plus de 8%, malgré 2 tubes de gel que j’ai absorbé dans la plaine, je n’ai plus de jus, par deux fois je pose pied à terre, il y avait plus de 10 ans que cela ne m’était pas arrivé, mais je repars pour les 2 derniers kms de montée, la voiture balai m’a rattrapé et ramasse au fur et à mesure les panneaux indicateurs.

Dernière descente et l’arrivée.

Je finis à une superbe 86^ième …………… et dernière place sur ce parcours de 140 kms, en 6H36’53’’.

Même si j’en ai chié, comme on dit, le principal était de participer, en pensant à ces enfants malades.

Le reste est anecdotique.
 

Parcours : 141,7 kms – 6H37’23’ – moyenne 22,0 km/h – FCmoy/max 132/160 puls/mn – 2650 D+ - 5494 Kcal.