Cette semaine, nous avions décidé avec JC de faire un 200.
J'avais laissé le loisir à JC de créer le circuit.
Malgré une prévision météo très changeante pour le week-end, nous avions arrêté le samedi pour rouler car comme dit JC: "Qui trop regarde la météo finit au bistro"
Samedi matin, nous ne sommes que 2 au départ de Saint-Savin mais rapidement Tomaz se joint à nous pour faire un bout de notre périple avec nous.
Il fait encore frais mais nous avons droit à du soleil, même s'il est bien voilé.
JC nous a concocté un beau parcours, le début passant par des casse-pattes bien connus des alentours, Demptézieu, Montceau, Chatonnay, Saint-Victor-de-Cessieu, Torchefelon, Bizonnes pour arriver au Grand-Lemps où Tomaz nous laisse.
La difficulté suivante sera le Col de Parménie, assez roulant dans ce sens, que je fais pour la première fois, nous y croisons beaucoup de cyclistes du club local de Tullins-Fure.
Nous nous accordons une première pause.
Une barre de céréale salée dans le cornet n'est pas inutile, nous avons déjà 63 km avec près de 1000m D+.
Belle descente vers Tullins pour ensuite filer à L'Albenc puis Saint-Gervais pour récupérer la piste cyclable le long de l'Isère qui nous mène à Grenoble.
Nous rentrons au centre-ville pour trouver un endroit pour manger. Je n'ai rien emporté, à part quelques barres et la CB, car j'avais bien l'intention de manger autre chose que des sandwichs.
Et en effet: "Qui ne regarde pas trop la météo finit chez le pizzaiolo".
Nous repartons, nous sommes sur une ligne de tram. Les rails, ce n'est pas top, il faut faire gaffe de ne pas s'en prendre un.
Nous reprenons la piste cyclable jusqu'à Veurey dans les roues de 3 cyclistes de Gières que nous avons rattrappés.
La suite sera un peu moins joyeuse pour moi. Nous grimpons le col de la Placette, pas très élevé. J'ai une grosse panne de jus, effet de la digestion?
La bosse suivante de Saint-Julien-de-Ratz, c'est guère mieux.
Petit à petit, je vais me refaire la cerise.
JC cherche de l'eau, il va trouver une fontaine d'eau non potable à Saint-Etienne-de-Crossey.
Nouvel arrêt pour refaire le plein d'eau à Chirens.
J'en profite pour ingurgiter une barre aux fruits qui va me faire un bien fou.
Je vais rapidement retrouver de bonnes sensations.
Le bosse de Bilieu, que je redoutais un peu, se passe très bien.
Et après Paladru, c'est carrément le top, nous roulons vers Valencogne à plus de 35 à l'heure, en faux-plat montant, aidé par un petit vent de sud.
Le ciel s'assombrit de plus en plus. Allons nous prendre la pluie sur la gueule?
La bosse du Passage ne se passe pas trop mal bien qu'elle n'est jamais facile à négocier.
Nous arrivons enfin à La-Tour-du-Pin et nous ressentons les premières gouttes. Rien de méchant.
Nous grimpons la longue et difficile montée de Saint-Jean-de-Soudain.
Ensuite JC contourne son village pour arriver sur la route qui doit me ramener chez moi.
Nous nous séparons.
J'ai 198 km au GPS qui, depuis un moment, montre des signes de fatigue, "batterie faible" qu'il me dit.
Je rentre à vive allure, à partir de Montcarra, très content d'être passé les 200 km pour la première fois de l'année, sous une pluie battante, jusqu'à Saint-Savin.
Ca se calme ensuite mais les routes sont détrempées.
Finalement j'arrive chez moi sans que le GPS ne se soit éteint.
Une bien belle balade de 217 km avec 2417m D+ en 9H17'55''.
Il y a encore du boulot pour l'objectif du 21 juillet.